Neuf VS reconditionné : le duel

Si le neuf et le reconditionné ont quelques points communs, il y a quand même un sujet qui fait la différence  : leur bilan carbone respectif. Chiffres à l’appui, on vous explique pourquoi, l’électroménager reconditionné en France est forcément une chance pour l’avenir de la planète.

On fait le bilan (carbone) ?

Selon l’Insee , depuis 50 ans, les Français consomment un peu plus chaque année : ils possèderaient en moyenne 34 équipements électriques et électroniques par foyer, sans connaitre la face cachée de tous ces objets. Car même si les rayons débordent de machines flambant neuves, fabriquer un nouvel appareil électroménager n’a rien n’anodin. Extraction de matières premières et utilisation des ressources (il faut en moyenne 2,1 tonnes de matières premières pour fabriquer un lave-linge), processus de
fabrication des pièces, transport : chaque étape coûte chère à la planète en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Prenons par exemple le poids environnemental d’une machine à laver : pour fabriquer un lave-linge neuf on va utiliser, en moyenne 440 kg d’équivalent CO2. Mais alors que se passe-t-il si l’on reconditionne un lave-linge, autrement dit si on le remet en état ? Le chiffre dégringole à 99kg d’équivalent carbone. Dans les deux cas, la machine à laver est 100% fonctionnelle, en revanche, côté empreinte carbone, c’est donc le grand écart ! Les appareils reconditionnés ont tout du neuf, le prix et les impacts environnementaux en moins.

Le saviez-vous ? Une machine à laver est composée en moyenne de 37
Kg d’acier, 18 Kg de béton, 13 Kg de plastique, 2.7 Kg d’aluminium, 1.4 Kg
de cuivre, 1.9 Kg de verre et 1.9 Kg d’autres métaux (Zinc, chrome, or,
plomb, laiton, nickel…)

Le reconditionné : une nouvelle manière de s’équiper

Prendre – Utiliser – Jeter : ce modèle linéaire est dépassé ! On ne peut plus délibérément puiser dans des ressources, fabriquer des appareils à tour de bras et les jeter sans crier gare. Le principe de l’économie circulaire, c’est tout l’inverse. On va plutôt chercher à allonger la durée de vie d’un appareil pour limiter au maximum notre empreinte carbone. Certains diront que c’est du bon sens, nous on pense surtout que cela doit devenir une nouvelle manière de s’équiper durablement. En plus, quand on sait que 80% des appareils jetés ont entre 2 et 4 ans… alors que la durée de vie moyenne d’un gros appareil électroménager est d’une dizaine d’années, il y a de quoi se poser des questions ! C’est vrai : pourquoi le neuf nous fait-il toujours de l’œil ? Une partie de la réponse se trouve dans le manque d’informations diffusé sur le reconditionné.

Acheter du reconditionné, c’est acheté malin !

On ne le sait pas toujours, mais le reconditionné collectionne les avantages. La preuve, en image avec ce tableau récapitulatif 

Morale de l’histoire : le neuf c’est bien, le reconditionné c’est mieux.

Le reco : une réponse toute trouvée aux préoccupations des Français

En période d’inflation, dégoter de bonnes affaires et faire des économies est en passe de devenir la priorité numéro 1 des Français. Ça tombe bien, avec le reconditionné Murfy, ils vont pouvoir trouver des appareils moins chers mais sans pour autant mettre de côté la qualité et les performances énergétiques. Car au-delà du prix, le gros avantage du reconditionné c’est en effet de pouvoir s’équiper mieux, sans se ruiner. C’est choisir un frigo, un congélateur, une machine à laver ou un sèche-linge en fonction de sa consommation énergétique.

C’est diminuer sa facture d’électricité et son impact environnemental. A l’heure où 60% des Français souhaitent acquérir des appareils plus performants, qui consomment moins et qui sont plus durables, c’est plus qu’une bonne nouvelle, c’est une solution à part entière et une nouvelle manière de voir les choses.

Articles similaires

Pour plus de conseils, inscrivez-vous à notre newsletter