BILLET D’HUMEUR

#journée mondiale des océans

C’est dur d’imaginer que sa machine à laver flingue l’océan.

C’est dur de se dire qu’en nettoyant nos fringues, on salit la mer.

C’est dur de se dire qu’en lavant plus blanc que blanc, on rend les océans moins bleus qu’avant.

C’est dur, mais pourtant c’est vrai : notre linge pollue les océans.

À chaque fois que vous appuyez sur le bouton « marche » de votre lave-linge, il y a de grandes chances pour que les textiles synthétiques qui tournent en rond dans votre tambour, rejettent, ni vu ni connu, des tonnes de microfibres dans les eaux usées. Ces microscopiques éléments plastiques vont ensuite voguer tranquillou jusqu’à l’océan. Comme ça ne se voit pas, comme ce sont des micro bouts de plastique invisibles à l’œil nu, on a tendance à se dire qu’ils n’existent pas. Pourtant, d’après National Geographic, « 700 000 microfibres seraient ainsi produites lors d’une machine de 6 kg »…

Des solutions pour sortir la tête de l’eau

Et là, vous vous dites, « ça me fait une belle jambe mais concrètement, je fais quoi ? » Et ben tu commences par faire moins de lessive. Car oui, on lave nos vêtements trop souvent. Tu évites d’abuser des cycles forts. Car plus la température monte plus le plastique se fait la malle. D’après Futura Sciences, « une lessive de 30 minutes à 15 °C relâche 30 % de fibres en moins qu’un cycle standard de 85 minutes à 40 °C. ». Tu te laisses tenter par le seconde main. Car les vêtements neufs génèrent nettement plus de microfibres que les autres. Et puis, tu privilégies des matières plus naturelles, parce que le synthétique, le polyester et tout ce qui s’apparente à du plastique, maintenant tout le monde le sait (même Plastic Bertrand) : ce n’est pas franchement fantastique.

En résumé, pour envoyer moins de micro-plastiques dans l’océan, on peut :

  • faire la lessive moins souvent
  • ne pas abuser des cycles haute température
  • privilégier le seconde main pour nos vêtements
  • opter pour des manières naturelles

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